
Faut-il rester à l’abri en France ou repartir au pays ? C’est la question que se posent beaucoup de déplacés ukrainiens, pratiquement un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Parmi eux, Oleksandra SOKUR, qui travaille comme chargée d’accueil à Audacia depuis le mois d’octobre. « Je voudrais rester à Poitiers et me réaliser ici, en France. J’espère que je vais pouvoir commencer à aider ma famille financièrement », avoue-t-elle dans un reportage diffusé mardi 24 janvier dans le 19/20 de France 3 Poitou-Charentes.
Invitée sur le plateau du journal télévisé, Gwénaëlle GEFFROY, responsable du Pôle Migrant d’Audacia a par ailleurs fait un bilan de l’accueil des déplacés ukrainiens dans la région. Si les nouvelles arrivées sont à la marge, les retours en Ukraine ou dans les pays limitrophes, quant à eux, sont plus fréquents. « Le temps est long, les familles sont séparées, les femmes avec leurs enfants sont séparées de leur mari. Les déplacés ukrainiens font parfois des voyages et reviennent en France », explique Gwénaëlle GEFFROY.
Audacia poursuit son accompagnement des déplacés ukrainiens. Cependant, à l’heure actuelle, l’association souffre d’une pénurie de logements. Car comme le souligne Gwénaëlle GEFFROY, l’objectif premier est de permettre aux déplacés d’accéder à un logement autonome, soit en tant que locataire en titre ou sous-locataire et, ainsi, d’accéder à « un logement de droit commun comme tout un chacun ».
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